Projet de Fin d'Études
- au creux du mur -

Ce Projet de Fin d’Études marque la fin d’un cycle d’apprentissage, et la démonstration la plus poussée d’une manière de travailler et d’une vision personnelle de l’architecture, qui s’enrichissent continuellement à chaque nouveau projet.

Ce fut un exercice riche en liberté, qui m’a permis de requestionner certaines pratiques que j’avais apprises sur la façon de créer des espaces habités, sur les matérialités et la volumétrie des espaces ainsi que pour tenter de pousser un style graphique propre au projet et révélant son originalité.

Juin 2018

P-000

Un territoire traversé 

 

L’analyse du site à fait ressortir une problématique sonore importante liée à la ville de Caulnes, traversée par deux fortes circulations que sont la voie de TGV et la route de Dinan où passent de nombreux poids lourds.

La visite a cependant également montré que les cœurs d’îlots, par leurs typologies vernaculaire, permettaient de mieux s’isoler du bruit en étant à quelques mètres de la route, que les nouveaux lotissements pourtant éloignés de l’axe principal.

Les premiers concepts se sont construits autour de l’idée d’un mur anti-son pour protéger la parcelle choisie. Après un travail formel très diversifié durant le semestre, le mur en tant qu’élément architectural manifeste est devenu le cœur du projet.

Le mur comme architecture 

 

Plus qu’un élément servant à délimiter l’espace, j’ai requestionné le rôle du mur pour en faire une entité habitable à part entière, en lui donnant l’épaisseur de ses fonctions, en creusant le mur pour y caler les usages basiques d’un logement. En intégrant aux murs le nécessaire au quotidien, l’espace délimité par les murs devient libre d’usage et appropriable par chaque personne en fonction des activités qu’il veut y exercer.

Plan RDC de deux logements _

 La forme du corps dessine les vides _

L’empreinte du corps

On se détache de la conception orthonormée pour créer une « enveloppe » autour des besoins humains, une approche de l’architecture plus intime et proche du corps.

Réaliser un projet architectural en milieu rural doit permettre d’être en interaction avec les ressources du territoire, en faisant appel à des matériaux locaux ou en cherchant à s’inspirer des identités locales. 

L’utilisation de la construction en terre permet de formaliser à bas prix le mur dans sa forme la plus spontanée, dans son idée de masse, d’obstacle, tout en ayant une matérialité forte pour lui donner de la présence. La terre permet également une grande liberté formelle.

A l’image des cœurs d’îlots caulnais, la multiplication des murs dessine des déambulations uniques et délimite des espaces à différents degrés d’intimité _

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PFE réalisé sous la direction de 

 

 

Sylvain Gasté 

Carlo Grispello

Marie Rolland

Wilfrid Lelou

Olivier Caro

Théo fort-Jacques

 

 

UE 101 Le Faire et le Dire

 

 

ensa nantes